Faut-il sauver les grandes écoles ? - De la culture de la sélection à la culture de l'innovation [ Livre] / Pierre, Veltz
Langue: Français ; de l'oeuvre originale, Français.Publication : Paris : Sciences Po, les Presses, 2007Description : 1 vol. (155 p.) ; 18 cmISBN: 9782724610246.Collection: Nouveaux débats, 10Classification: 378 Enseignement supérieur et rechercheRésumé: Véritables machines à sélection, les grandes écoles constituent d'efficaces cabinets de recrutement pour le CAC 40, sans être pour autant les moteurs de l'économie d'innovation qu'elles pourraient et devraient être, compte tenu de leurs liens privilégiés avec les entreprises. Leur bonne santé apparente est trompeuse et leur degré de fermeture sociologique insupportable. Loin de pouvoir rivaliser avec les grandes universités scientifiques et technologiques étrangères - foyers de l'économie de la connaissance et fers de lance de la compétitivité de leurs pays -, les écoles d'ingénieurs sont beaucoup trop petites, fermées et franco-françaises. La France prend un retard considérable alors que les solutions sont connues : regrouper les écoles en ensembles de taille internationale : intensifier les liens avec les universités ; accroître la diversité sociale et culturelle ; internationaliser vigoureusement. Elles ne demandent que du courage politique. Le temps presse. .Sujet - Nom commun: Grandes écoles -- France -- 1990- | Éducation et mondialisation -- France -- 1990- | Élite (sciences sociales) -- Éducation -- France -- 1990-Current location | Call number | Status | Notes | Date due | Barcode |
---|---|---|---|---|---|
ENS Rennes - Bibliothèque Education | 378 VEL (Browse shelf) | Available | 378 Enseignement supérieur / Recherche | 028045 |
Véritables machines à sélection, les grandes écoles constituent d'efficaces cabinets de recrutement pour le CAC 40, sans être pour autant les moteurs de l'économie d'innovation qu'elles pourraient et devraient être, compte tenu de leurs liens privilégiés avec les entreprises. Leur bonne santé apparente est trompeuse et leur degré de fermeture sociologique insupportable. Loin de pouvoir rivaliser avec les grandes universités scientifiques et technologiques étrangères - foyers de l'économie de la connaissance et fers de lance de la compétitivité de leurs pays -, les écoles d'ingénieurs sont beaucoup trop petites, fermées et franco-françaises. La France prend un retard considérable alors que les solutions sont connues : regrouper les écoles en ensembles de taille internationale : intensifier les liens avec les universités ; accroître la diversité sociale et culturelle ; internationaliser vigoureusement. Elles ne demandent que du courage politique. Le temps presse.